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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 13:06

Nettoyage des berges et du lit du plan d'eau réservé au moins de 16 ans !

tout en laissant quelques supports de ponte pour certaines espèces comme les perches ....

(photos : D. Merle)

 

 

 

 

nb : l'AIPN débute cet après-midi jusqu'a tous les samedis du 23/06/2012

cf :  http://lagaulejonzacaise.over-blog.org/article-atelier-initiation-peche-nature-2012-104939229.html

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 10:55

3 exemples sur nos lots de pêche

la Pimperade sur la commune de Mérignac (photo : ???)

 

la Seugne moyenne dans Jonzac au bief Guiffier (photo : D. Merle)

 

la Maine au moulin de "chez tintin" (photo : D. Merle)

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 20:35

  Avec les précipitations actuelles et à venir prochainement, les rivières vont retrouver un aspect normal, du moins nous l'espérons et les truites aussi. C'est en effet l'heure du grand chambardement chez nos salmonidés  locaux. La reproduction a lieu à cette période de l'année dans des cailloux et graviers situés dans un courant d'eau actif. La truite fario se reproduit de novembre à janvier dans une eau entre 5 et 12°C. Dès que les truites ont rejoint leur zone de frayère, les femelles pondent 1 500 à 2 000 œufs par kilo de leur poids. Le mâle dépose sa semence et la femelle recouvre les œufs de gravier pour les protéger. Les truites quittent alors rapidement la frayère.

frayere-a-truite-Brigades-de-Rivi-res-copie-1.jpg

            La durée d'incubation peut varier en fonction de la température; elle est environ de 400 degrés jours. À la naissance, l'alevin reste sous les graviers pour se protéger. Il se nourrit de ses réserves vitellines pendant 4 à 6 semaines, puis sort des graviers et tente se nourrir seul. Ces gravières sont naturelles mais elles doivent être parfois entretenues par l'homme afin d'éviter le colmatage des graviers et d'optimiser les arrivées d'eau bénéfiques à l'oxygénation.

 

        La Gaule Jonzacaise effectue ce travail avec ses bénévoles mais il est parfois difficile de regrouper un maximum de bras aux dates favorables. Ainsi, cette année a t-elle fait appel à la Brigade de Rivières de la Communauté de Commune. Une équipe est donc intervenue sur la Maine, au pont de Tende et en aval du village du Mars, sur la Seugne, à Marcouze et sur l'Yvotte. Un travail important et de qualité a été effectués avec les conseils de quelques administrateurs de la Gaule Jonzacaise. Il a fallu brasser plusieurs fois les cailloux afin de les nettoyer naturellement et les disposer en couche selon les courants d'eau, répondant aux désirs des utilisatrices des lieux. Ces travaux effectués dans la bonne humeur ont ainsi pu être terminés en temps voulu.

 

La Gaule Jonzacaise ne peut que louer la qualité du travail effectué et remercie vivement tous les acteurs des Brigades de Rivières pour ce « coup de main à la nature ». 

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 10:38

Protection de berge à Fléac-sur-Seugne

 Voici la protection de berge située sur la Seugne moyenne. Le lieu exact est au lieu-dit « les Petits Hérauds » à Fléac-sur-Seugne. Le lit originel de la Seugne a été réouvert selon la règle suivante: 90% bief du Moulin de Coudinier et 10% pour la rivière à proprement parlée. L'ancien pont en pierre avec plusieurs arches a été supprimé, le lit a été réouvert à son emplacement initial. Les arbres qui se sont développés à l'intérieur du lit ont été eux aussi enlevés. La largeur du lit fait à présent environ 2,50 m et les travaux ont été réalisé sur un linéaire de 50 à 75m. Cette intervention laisse apparaître une jolie frayère, selon le niveau d'eau.

(Texte et Photo : G. Brichet)

Par ailleurs, ces travaux ont permis à la rivière d'acquérir à nouveau les phénomènes naturels d'évolutions hydromorphologiques perdus. Cette évolution a commencé à rogner la terre dans le méandre d'où l'intervention de l'équipe rivières. Ce chantier est mis en place selon une technique de génie végétal appelée fascinage. Des piqués d'acacia sont plantés dans le lit du cours d'eau tous les mètres en alignement avec la berge puis des branches de saules et de noisetiers sont tressées entre chaque piqués. La force exercée par ce tressage permet alors une très bonne solidité et longévité dans le temps. Pour finir, des boutures de saule et frêne sont plantées en haut de berge pour assurer un maintien de celle-ci par le principe du développement racinaire, ce qui favorisera aussi une renaturation de cette partie du cours d'eau. (végétation, ombrage,ect...).

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 09:59

Dans le cadre des travaux de restauration des ouvrages hydraulique du moulin du bief Guiffier (*) menés l'automne et l'hiver derniers :

. Il a été installé des passerelles sur un réseau de fossés (précieux pour la reproduction des batraciens et des brochets).

. Le pont en bois (en bas des Antilles de Jonzac) a été entièrement changé.

. Le déversoir situé 200 mètres en amont du moulin a été complètement refait (avec pose d'enrochements pour consolider les berges).

. Au niveau du moulin, les éclusées en bois, ont été remplacées par des vannes, les 2 planches qui faisaient office de passage ont été remplacées par une passerelle sécurisée et la structure entourant ces vannes a été refaite à neuf. Des enrochements ont été posés pour consolider, là aussi, les berges.

(photo : D. Merle)

  . Une passe à poisson (obligatoire à l'horizon 2015 dans le cadre de la continuité écologique) a été créée près de ces vannes.

(photo : D. Merle)

 . Après les travaux, le secteur (zone humide classée natura 2000) a été réhabilité ...

La Gaule Jonzacaise a, pour sa part, assistée aux réunions (hebdomadaires) de chantier.

 

(*) La Ville de Jonzac s'est rendue propriétaire du droit d'eau afin que le Syndicat de rivière Seugne amont et Pharaon (auquelle elle a délégué ses compétences en matière d'hydraulique) puisse conduire ces travaux d'un coût de 400 000 euros (financé à 60% par le conseil général). Ceux-ci ont été réalisés par l'entreprise Ouest Aménagement (de Baignes-Sainte-Radegonde), spécialisée dans l'hydraulique, sous la maîtrise d'œuvre du cabinet Segi.

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 11:24

source : http://paysage2006.free.fr/themepatrinatreso.html

 

En 2000, la commune [ de Champagnac au lieu-dit "le Sablon" ] est frappée par un événement spectaculaire : un trou a été découvert dans le lit de la Seugne lorsqu'elle était à sec. Mr Marty [ président du syndicat de rivière de la Seugne amont ] a donc lancé une étude sur ce trou qui a montré que le niveau de l'eau dans le trou était en-dessous du niveau de la Seugne. Le gouffre d'une profondeur de 8 m a été signalé par une pancarte et protégé par un muret de 60 cms de haut qui permet aussi de retenir le peu d'eau restant dans le lit de la rivière. Le trou a ensuite été comblé avec des pierres et un piézomètre installé pour surveiller le niveau de l'eau.

PerteSablon.jpg

le trou de champagnac, après travaux, au lieu-dit 'le Sablon' (photo : J. Mailloux)

Cependant, il semble que le trou s'agrandit encore et le »gouffre de Champagnac » reste encore aujourd'hui un mystère non élucidé.

 

   la Seugne amont s'écoulant sur un sol Karstique, qui peut être fissuré et poreux, elle y subit ce type de phénomène :

 

  source : http://www.ecosociosystemes.fr/karst.html

  Les eaux de surface s'enfoncent dans les profondeurs à la faveur de pertes et, au terme de parcours plus ou moins longs, resurgissent à la surface à la faveur de résurgences ou de fontaines. L'écoulement des eaux dans les calcaires karstiques relève de l'hydrologie souterraine et absolument pas de l'écoulement dans les aquifères. Les rivières souterraines érodent le calcaire comme elles le feraient en surface. Elles s'enfoncent dans des canyons, s'étalent en lacs plus ou moins grands, se perdent dans des fissures ou des siphons. Parfois, lorsque les cavités souterraines, les galeries ou les gouffres atteignent de grandes dimensions, leurs toits s'effondrent. Il arrive, quelquefois, que l'effondrement mette la rivière souterraine en relation avec la surface à l'air libre [ cas du trou de Champagnac ].

 

Il y aurait, à ce jour, 4 trous référencés dans le lit de la Seugne amont, d'ou des pertes et donc, des assèchements récurrents. Pour exemple, à la mi Mai 2011, la rivière était "déjà" asséchée à hauteur du lieu-dit 'la Vallade' (commune de Champagnac),

la Seugne au lieu-dit 'la Vallade' mi Mai 2011

alors que ses affluents (la Pimperade, le Pharaon et son tributaire le Lariat), situés en amont de ce pont, étaient toujours en eau à la mi Juin 2011.

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 22:08

Cette fois sur la Seugne en amont du moulin de chez Bret

 

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Une "surverse" pour les poissons les plus sportifs (photo J.Mailloux)

 

VanneVieA041210opt

Une autre possibilité par "la vanne de vie" (photo J.Mailloux)

 

On comprend que des réglages quasi quotidiens

sont nécessaires pour faire fonctionner l'ensemble...

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 08:50

Travaux réalisés sur la Maine au "Moulin Tintin" commune de Guitinières

   

DSC00037

 Photo : Gilles Brichet

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