avec l'aide des bénévoles des AAPPMA, dont ceux de la Gaule Jonzacaise, au parcours No Kill du canal du Moussard de l'AAPPMA la mouche de St-Savinien
source http://www.sudouest.fr/2012/11/15/la-bague-au-dos-879015-1353.php
Un millier de black-bass, poisson carnassier favori des pêcheurs, ont été marqués
Ce fameux black-bass étant fort prisé des pêcheurs, la Fédération départementale et les sociétés de pêche locales s'adaptent à la demande. Elles développent donc des parcours de pêche spécifiques sur lesquels les amateurs peuvent défier les black-bass, les attraper avec des leurres artificiels avant de les rejeter à l'eau.
Appelée « no kill », parce qu'elle ne tue pas le poisson, cette pêche sportive a déjà cours sur le réservoir de la Node, à Prignac dans le canton de Matha, sur le lac de Saint-Palais-sur-Mer ou à La Rochelle, sur le lac n° 2 de Villeneuve-les-Salines.
Un millier de poissonsUn quatrième parcours dédié au « roi » black-bass s'ouvre en Saintonge, sur une portion de quatre kilomètres du canal du Moussard, comprise entre la station de relevage de Geay et le moulin du Besson. Plus d'un millier de black-bass y ont été déversés mardi, non sans quelques précautions préalables. Tous ces poissons feront l'objet, en effet, d'un suivi régulier avec le concours des pêcheurs eux-mêmes, dotés « d'un carnet de captures (1), pas de prélèvements », précise Gilles Brisset, le président fédéral. De fait, avant de remettre le poisson à l'eau, les fines gaules sont invitées à mesurer chacune de leurs prises et à noter le numéro figurant sur la bague fixée sur chaque black-bass.
Minutieuse, l'opération de marquage a requis l'installation de tables au bord du canal. Et elle s'est déroulée en plusieurs temps. Un, un bénévole, membre de la Mouche de Saint-Savinien ou d'une autre société de pêche, se saisit d'un black-bass et mesure sa taille. Deux, un deuxième pêcheur bénévole enduit le dos du poisson d'un produit désinfectant. Trois, un technicien de la Fédération de pêche fixe une bague d'identification sur le poisson. Quatre, le black-bass a droit à une deuxième couche de désinfectant avant de retrouver l'élément liquide.
Un coût de 15 000 eurosCette opération et le travail de notation demandé aux pêcheurs ont, bien entendu, un objectif. « Nous disposerons ainsi d'un retour sur l'empoissonnement et d'un suivi des captures pour ajuster au mieux la gestion de chacun de ces parcours spécifiques. Nous saurons si certains black-bass sont pêchés plus souvent que d'autres. Et nous mesurerons leur croissance », détaille Richard Ruggieri.
Réalisée en deux phases - la seconde se déroulera en 2013 - avec des poissons provenant d'une pisciculture de l'Eure, l'opération de Geay coûtera, au final, 15 000 euros. Que les pêcheurs mesurent leur bonheur. Le parcours demeure en accès libre pour tous ceux d'entre eux possédant une carte de pêche de l'année.
(1) Ces carnets sont disponibles auprès de la Fédération départementale de la pêche à Saintes ou sur le blog de La Mouche de Saint-Savinien.